Chute de cheveux : causes et traitements

1. La physiologie du cheveu

Sur nos têtes, 100 à 150 000 cheveux composent la chevelure. Les cheveux se développent à partir des follicules pileux ancrés dans le cuir chevelu, dont le rôle est de protéger et nourrir la racine du cheveu.

Le développement des cheveux suit un rythme cyclique divisé en 3 phases :

a. La phase anagène

Durant cette première phase, la régénération du bulbe pileux permet une multiplication des cellules capillaires : le cheveu est en période de croissance. Il pousse en moyenne d’ 1 cm par mois, même si ce rythme peut varier en fonction du sexe (plus rapide chez les femmes), mais aussi de la saison (la croissance est plus lente en hiver). La phase anagène dure généralement entre 2 et 6 ans, plus précisément de 2 à 4 ans chez les hommes et de 4 à 6 ans chez les femmes.

b. La phase catagène

D’une durée de 3 semaines en moyenne, cette phase correspond à l’arrêt de croissance du cheveu. Les cellules capillaires ne se multiplient plus, le follicule pileux n’est plus actif et se rétracte. Le cheveu se prépare pour la phase de repos.

c. La phase télogène

Cette phase débute par une période de repos au cours de laquelle le cheveu, même s’il ne pousse plus, reste toujours attaché au follicule. S’ensuit une phase de chute durant laquelle les cheveux tombent et sont remplacés par de nouveaux cheveux en formation. Cette étape dure généralement entre 1 et 3 mois.

À l’instant « T », les follicules pileux, qui peuvent enchaîner jusqu’à vingt cycles capillaires, ne sont pas tous dans la même phase de développement. La plupart du temps, l’équilibre cheveux morts/cheveux en croissance est maintenu de façon à préserver le capital capillaire. Ainsi, pour 15 à 20 % de cheveux en phase télogène, on dénombre 80 à 85 % de cheveux en phase de croissance (anagène). Il y a donc, en temps normal, beaucoup plus de cheveux en train de pousser que de cheveux qui chutent.

On parle de chute de cheveux anormale (ou alopécie) lorsque la perte n’est plus suffisamment compensée par la repousse. La chute capillaire peut être brutale ou progressive. De manière générale, perdre plus 100 cheveux par jour pendant plusieurs mois est synonyme d’alopécie.

2. Quelles sont les causes de la chute de cheveux ?

Même si l’alopécie touche en plus grand nombre les hommes, elle atteint également les femmes.

a. Les différents types d’alopécie

En fonction de son origine, on distingue plusieurs types d’alopécie : 

• L’alopécie androgénétique : couramment appelée « calvitie », liée au vieillissement cellulaire ;
• L’effluvium télogène : chute de cheveux brutale après un choc, un accouchement, ou en réaction à un trouble hormonal ou une carence ;
• La pelade : perte de cheveux localisée et brutale, liée à une réaction auto-immune.

La perte de cheveux peut également être causée par un traumatisme physique comme une brûlure ou une maladie infectieuse telle que la teigne. Certains traitements médicamenteux peuvent aussi provoquer une chute de cheveux excessive (la chimiothérapie par exemple).

Les changements de saison ont également une influence sur le nombre de cheveux perdus chaque jour. En automne et en hiver, les cheveux sont plus nombreux à tomber qu’à la belle saison, ce qui constitue un phénomène naturel et parfaitement normal.

Enfin, certaines habitudes de coiffage comme l’utilisation fréquente d’un sèche-cheveux, d’un fer à lisser ou la réalisation de chignons très serrés peuvent entraîner une alopécie brutale.

3. Comment stopper la chute de cheveux ?

Pour lutter contre la perte des cheveux, il est important d’en connaître les raisons afin de traiter le problème à la racine. Selon la cause de l’alopécie, des traitements variés pourront ainsi être indiqués (traitement hormonal, compléments alimentaires en cas de carence, prise en charge psychologique en cas de stress intense, etc.).

La calvitie, bien qu’elle ne soit pas une menace pour la santé, est souvent source de complexes chez les personnes concernées. Ce type de chute de cheveux lié à un facteur héréditaire concerne en majorité les hommes et peut se manifester à tout âge, dès l’adolescence. On estime qu’un homme sur deux âgé de 50 ans ou plus est concerné. Cette chute de cheveux progressive commence au sommet du crâne puis s’étend jusqu’aux tempes. Pour les femmes, la calvitie après 50 ans se traduit par une perte globale du volume capillaire, notamment au niveau de la frange et de la raie médiane.

Pour lutter contre la chute de cheveux légère ou passagère, l’utilisation de soins spécifiques comme la lotion anti-chute Cebelia est efficace pour renforcer la fibre capillaire, stimuler la repousse, renforcer le cheveu et améliorer sa qualité. Il existe également des shampoings et masques capillaires anti-chute enrichis en principes actifs comme la quinine qui renforce la structure capillaire. En parallèle, la prise de compléments alimentaires anti-chute de cheveux peut aider à freiner la perte capillaire et à redensifier la chevelure.

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Pour les chutes de cheveux plus importantes ou avancées, il est souvent impossible de réverser totalement le processus. Dans ce cas, mieux vaut se tourner vers la médecine esthétique qui propose des traitements ciblés tels que l’injection de peptides ou la greffe de cheveux, qui permettent de retrouver une densité capillaire satisfaisante en seulement quelques séances. La lotion anti-chute Cebelia est d’ailleurs également recommandée par les professionnels de la Médecine Esthétique après une greffe de cheveux.

En dehors du contexte de la calvitie, qui ne nécessite pas de prise en charge médicale, une consultation auprès de votre médecin est nécessaire pour déterminer la cause de la chute de cheveux et trouver le traitement le plus adapté.